Tenir debout – Fred Pellerin

 

Ma tête soliloque sous la semelle de mes bottes
Quand elles se frottent au pavé des ruelles
On m'a dit que le doute, c'est le bon Dieu qui clignote
Mais ma foi est fébrile comme une chandelle
La foule est ventriloque, à couvert on chuchote
C'est dans la pénombre que la lumière est belle (bis)
Une nuit ou une vie cerne mes yeux déjà flous
Aux reflets vert-de-gris et cruels
Le sel des glaciers sur la couleur de mes joues
Même si personne ne nous cherche querelle
Et la gorge qui rit, et les mains dans la boue
C'est dans le brouillard qu'une rencontre est belle (bis)
Alors j'apprends à me tenir debout
Oui j'apprends à me tenir debout
Je n'ai rien contre personne et je tendrai l'autre joue
J'apprends à me tenir debout
Et puis une défaite qui vaut toutes les victoires
Quand nos propres désirs nous ensorcèlent
Parfois l'âme se rachète en se servant à boire
Je n'ai pourtant rien d'un criminel
Et Amélie qui demande si on rêve ou si on dort
C'est dans le silence qu'une réponse est belle (bis)
Alors j'apprends à me tenir debout
Oui j'apprends à me tenir debout
Je n'ai rien contre personne et je tendrai l'autre joue
J'apprends à me tenir debout
Oui j'apprends à me tenir debout
Oui j'apprends à me tenir debout
Je n'ai rien contre personne et je tendrai l'autre joue
J'apprends à me tenir debout.